Analyse critique des sources et notions du droit musulman et de leur compatibilité avec le droit français : exemples tirés du droit des sociétés
Auteur / Autrice : | Yassine Bouaïcha |
Direction : | Catherine Barreau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 14/12/2021 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Droit et Science Politique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de l'Ouest : droit et Europe (Rennes) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Christophe Pagnucco |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Barreau, Jean-Christophe Pagnucco, Osman Filali, Sâmi Hazoug, Amal Abdallah | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Christophe Pagnucco, Osman Filali, Sâmi Hazoug |
Mots clés
Résumé
Les entrepreneurs et chefs d’entreprise musulmans sont voués à évoluer dans leur vie entrepreneuriale : création ou développement de leur activité. Mais afin de démarrer ou de s’agrandir, le chef d’entreprise a souvent besoin d’un prêt afin d’investir dans des outils et produits dans le but de « passer à la vitesse supérieure ». Mais du fait qu’il n’existe toujours pas de prêt halal pour ces personnes, celles-ci sont vouées à rester dans le domaine des TPE et de l’artisanat. Le stade supérieur, bien que le marché leur soit visible et atteignable, leur paraît comme un plafond de verre impossible à briser sans prêt qui convienne à leur éthique. Il convient ainsi d’étudier les instruments juridiques en droit musulman afin d’en déduire la latitude octroyée aux musulmans d’Occident pour cette situation. Cela permettra de confronter ces avis à la législation en vigueur en droit des sociétés, s’agissant entre autres de la constitution de l’apport afin de créer une société.