Gouvernance et performance des coopératives en agriculture
Auteur / Autrice : | Madeg Le Guernic |
Direction : | Jean-Laurent Viviani, Damien Rousselière, Simon Cornée |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 29/11/2021 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences économiques et sciences de gestion |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en économie et management (Rennes ; Caen ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Rainelli-Weiss |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Laurent Viviani, Damien Rousselière, Simon Cornée, Hélène Rainelli-Weiss, Avner Ben-Ner, Philippe Jeanneaux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Véronique Bessière, Peter Wirtz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les théories classiques de la gouvernance prédisent l’échec des coopératives. Singulières par leur structure de propriété qui repose sur l’exercice collectif et démocratique des droits de propriété et de contrôle, les coopératives sont susceptibles de faire face à de multiples problèmes de gouvernance conduisant à un désavantage institutionnel. Paradoxalement, elles constituent une réalité statistique majeure dans le monde, dont la longévité et la résilience aux crises sont remarquables, en particulier dans le secteur agricole. Ce constat conduit à s’interroger sur l’existence de faiblesses dans la conceptualisation de la gouvernance et de la performance de la coopérative. A travers une méta-analyse, une revue de littérature systématique et une analyse de frontière de production, nos résultats suggèrent que certaines dimensions de la coopérative méritent d’être explorées plus profondément. L’articulation de la coopérative avec son environnement macro-institutionnel, y compris fédératif, façonne ses impacts sur ses membres. Appréhender l’équilibre délicat conduisant à des arrangements institutionnels durables dans l’organisation demande de reconsidérer la dimension démocratique de la coopérative en mobilisant des cadres théoriques alternatifs comme la gestion des Communs. Cet effort est nécessaire pour mieux comprendre la capacité des membres à s’organiser collectivement pour tirer parti de certaines contraintes institutionnelles et de groupe comme l’hétérogénéité du sociétariat.