Thèse soutenue

Magnétoélectrodéposition des revêtements d'alliage zinc-manganèse. Caractérisations et propriétés.

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Auteur / Autrice : Lamia Allam
Direction : Jean-Paul ChopartFlorica Lazar
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences des matériaux, Surfaces et Interfaces
Date : Soutenance le 22/09/2021
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques Physique Sciences du Numérique et de l'Ingénieur (Reims ; 2018-)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Matériaux et Ingénierie Mécanique (MATIM) (Reims, Marne)
Jury : Président / Présidente : Nacer Zazi
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Chopart, Florica Lazar, Sabiha Chouchane, Jean-Luc Bubendorff, Baya Benfedda
Rapporteurs / Rapporteuses : Sabiha Chouchane, Jean-Luc Bubendorff

Résumé

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Les revêtements d’alliage zinc-manganèse ont été électrodéposés en utilisant un bain sulfate en présence d’un champ magnétique d’intensité maximale égal à 1 T surimposé parallèlement à la surface de l’électrode horizontale dirigée vers le haut. Les effets du ratio de concentration [Zn2+]/[Mn2+], du potentiel imposé, de l’amplitude du champ magnétique et du temps de déposition sur les caractéristiques structurales, morphologiques et de compositions chimiques des dépôts ont été étudiés par diffraction de rayons X, microscopie électronique à balayage couplée à la spectroscopie de rayons X à dispersion énergie. L’électrodéposition des alliages est réalisée à potentiel constant et suivie par chronoampérométrie. Les dépôts obtenus sont constitués d’un mélange avec différentes proportions de deux phases : solution solide η et phase intermétallique MnZn3, proportions dépendantes du ratio de concentration et du potentiel imposé. La surimposition du champ magnétique par convection magnétohydrodynamique favorise la diffusion des espèces zinc et manganèse, modifie le processus de l’électrodéposition des alliages et leurs propriétés physico-chimiques. Les comportements en corrosion d’alliages obtenus sans champ magnétique ou avec un champ d’amplitude 0,3 T ont été analysés en solution NaCl 3,5 % par suivi chronopotentiométrique du potentiel de corrosion, par spectroscopie d’impédance électrochimique et analyses physico-chimiques (DRX, MEB-EDS). L’analyse des différents résultats montrent que la tenue à la corrosion de ces revêtements dépend de la composition et de la structure du dépôt mais également du mode d’élaboration de l’alliage, en particulier de l’intensité du champ magnétique utilisé pour l’élaboration de dépôts ayant la même composition et la même structure.