Thèse soutenue

Confiance interpersonnelle, antécédents et conséquences : vers une amélioration des modèles de la confiance interpersonnelle actuels
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Auteur / Autrice : Quentin Dappe
Direction : Sophie Berjot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie et ergonomie
Date : Soutenance le 21/09/2021
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences de l'homme et de la société (Reims, Marne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : (C2S) - Laboratoire de psychologie Cognition Santé Socialisation
Jury : Président / Présidente : Patrick Mollaret
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Berjot, Estelle Michinov, Birgit Schyns, Vincent Yzerbyt
Rapporteurs / Rapporteuses : Estelle Michinov

Résumé

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Cette thèse a pour objectif d’étudier et affiner les connaissances relatives à la confiance interpersonnelle. Pour ce faire, nous proposons d’abord une revue des définitions et conceptualisations de la confiance interpersonnelle afin de souligner les limites inhérentes à cette littérature. Cette démarche a pour but d’argumenter notre prise de position pour le modèle de Mayer, Davis et Schoorman (1995) qui, s’il répond aux limites précédemment évoquées, n’en implique pas moins d’autres limites traitées au sein de cette thèse. Ainsi nos travaux (études 1 à 6) permettent-ils d’abord de statuer sur le nombre de dimensions composant les antécédents de la confiance interpersonnelle (disposition à la confiance et trustworthiness, deux dimensions chacune). Ces résultats sont interprétés via les théories du jugement social. Une reconceptualisation de la disposition à la confiance en tant que croyance généralisée à des groupes sociaux nous permet ensuite de faire un parallèle entre confiance interpersonnelle et formation d’impression, résultant en une reconsidération du rôle du risque perçu dans l’élaboration de la confiance en tant que modérateur de l’effet des antécédents sur cette dernière (étude 7). Enfin, une dernière étude (étude 8) illustre le rôle de la confiance envers le superviseur en tant qu’antécédent dans les processus motivationnels au travail via la théorie de l’autodétermination, et plus particulièrement en tant que prédicteur de la satisfaction des besoins fondamentaux. Le présent travail de thèse, au-delà des implications qui y sont discutées, témoigne de la nécessité d’unifier les diverses approches de la confiance interpersonnelle et propose pour y répondre de s’appuyer sur les théories majeures et largement ancrées de la psychologie sociale.