Thèse soutenue

L'Un-mesuré, solitude et infini en consultation médicale

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Auteur / Autrice : Gérard Cohen
Direction : Éric Fiat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie pratique
Date : Soutenance le 22/06/2021
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire d'étude du Politique Hannah Arendt (Créteil) - LIPHA - Laboratoire Interdisciplinaire d'Etude Politique HANNAH ARENDT
Jury : Président / Présidente : André Grimaldi
Examinateurs / Examinatrices : Éric Fiat, Renaud Barbaras, Véronique Le Ru, Corine Pelluchon
Rapporteur / Rapporteuse : Renaud Barbaras, Véronique Le Ru

Mots clés

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Résumé

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La présence d'un soignant et d'un soigné dans un cabinet de consultation, se fait aussi de la présence silencieuse de leurs corps respectifs. Ce sont eux, aussi qui se perçoivent, s'apprennent, et ce corps du patient, peut-être aussi compris du corps du soignant. Peut-être est-ce aussi ainsi, qu'une rencontre médicale, dans le cadre d'un suivi de maladies chroniques comme le diabète et le surpoids, peut se réussir ou s'empêcher. En parcourant 40 années de réflexion et d'action au service du soin, l'auteur s'interroge sur tout ce qui n'est pas mesuré en consultation, et nous entraine par la lecture de son corps percevant, à l'idée qu'il essaie d'illustrer par la clinique, que l'outil-corps peut-être aussi un outil de soin. Il déploie ainsi, au fil des pages et dans un relevé phénoménologique, le visible et l'a-peine visible qui se produit sur la scène de la consultation. Il met en scène un témoin, garant de l'authentique et gardien de l'éthique, et il choisit sa porte de cabinet, celle qui ferme et garde l'intime des deux présents. Il pose ses mots sur le temps et les temps propres ou arrêtés de chacun, et ébauche pour finir, sa vision de l'infini, en parlant de ce qu'il nomme l'infini perceptif