La perte, l'exil et la grâce : esthétiques de Terrence Malick
Auteur / Autrice : | Guilain Chaussard |
Direction : | Marc Cerisuelo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts |
Date : | Soutenance le 11/01/2021 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche Littératures, savoirs et arts (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Loup Bourget |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Cerisuelo, Sandra Laugier, Serge Chauvin, Élise Domenach | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sandra Laugier, Serge Chauvin |
Mots clés
Résumé
Cette thèse a pour sujet le cinéma de Terrence Malick. Fondée sur une approche esthétique, elle envisage de l’éclairer sous ses multiples aspects, en montrant comment le sens de l’œuvre et les références qu’elle mobilise sont toujours travaillés par le cinéaste en des termes proprement cinématographiques qui requièrent, pour être véritablement mis au jour, une analyse attentive à l’image et à ses tensions avec les éléments sonores. On y rattache les films de Malick, lorsque cela permet de les éclairer, à une pluralité de sources (philosophiques, théologiques, littéraires, picturales, musicales et filmiques), qui puisent pour l’essentiel dans la tradition platonico-chrétienne, sans être exclusif de la sensibilité orientale (qui fait partie, dans une moindre mesure, de l’héritage de Malick) voire de la philosophie athée. S’ouvrant par une première partie consacrée à la métaphysique dans La Ligne rouge, The Tree of Life et Voyage of Time, la thèse s’attache par la suite à mettre en lumière la dimension morale de l’œuvre selon une trajectoire en trois temps, inspirée de la Bible et qui se répète invariablement de La Ligne rouge à Une vie cachée : la perte, l’exil et la grâce