Thèse soutenue

Intégration des données de biosurveillance humaine en évaluation des risques sanitaires liés aux substances chimiques

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Auteur / Autrice : Virginie Desvignes
Direction : Valérie CamelCyril Feidt
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance le 22/03/2021
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Paris-Saclay Food and Bioproduct Engineering (Massy, Essonne ; 2020-....) - Paris-Saclay Food and Bioproduct Engineering / SayFood
Jury : Président / Présidente : Bruno Le Bizec
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Camel, Cyril Feidt, Nathalie Bonvallot, Rémy Slama, Céline Brochot, Natalie Von Götz
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Bonvallot, Rémy Slama

Résumé

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La population est quotidiennement exposée, volontairement ou non, à des substances chimiques. L’exposition à ces substances est susceptible d’entrainer la survenue d’effets néfastes à court ou à long terme. Pour caractériser ce risque, il est nécessaire d’évaluer l’exposition, le plus souvent externe (vs interne), aux substances chimiques. Appartenant historiquement à deux domaines distincts, les approches, méthodes et outils utilisés pour évaluer ces deux types d’exposition diffèrent. L’objectif de cette thèse est d’établir le lien entre l’évaluation de l’exposition externe et interne, en proposant une démarche méthodologique pour intégrer les données de biosurveillance en évaluation des risques sanitaires. Le travail a porté sur deux familles de substances chimiques : les polychlorobiphényles et les pyréthrinoïdes. Dans le premier cas, les données de biosurveillance ont servi de point d’entrée à l’évaluation du risque, aboutissant à la formulation de recommandations de consommation de poissons et à l’élaboration d’un seuil de contamination définissant une zone géographique dans laquelle il est nécessaire de suivre ces recommandations. Dans le deuxième cas, les données de biosurveillance ont servi de référence pour valider la construction d’un modèle d’exposition externe associé à un modèle PBTK, méthode élaborée pour évaluer le continuum « contamination-exposition-imprégnation ».L’intégration des données de biosurveillance est un atout indéniable, bien qu’encore fragile, dans l’évaluation des risques sanitaires liés aux substances chimiques.