Les voies d’une modernisation enfin efficiente du Code de la famille marocain
Auteur / Autrice : | Soufyane El Mortaja Oukhiti |
Direction : | Christophe Juhel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit comparé et droit musulman |
Date : | Soutenance le 25/09/2021 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées (Perpignan) |
Jury : | Président / Présidente : Evelyne Micou |
Examinateurs / Examinatrices : Evelyne Micou, André Cabanis, Salah-Eddine Maatouk, Alban Maba | |
Rapporteurs / Rapporteuses : André Cabanis, Salah-Eddine Maatouk |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
A la suite de son indépendance, le Maroc a entamé sa modernisation juridique en adoptant une série de codes et de lois. L’un de ces textes fut le code de statut personnel, la Moudawana de 1958. Perçu comme une révolution législative, ce code s’avéra être un échec sur le plan social. L’évolution sociale et la libéralisation de la parole dans le Maroc des années 1980 ont donné lieu à des revendications socio-économiques, englobant notamment le droit de la femme et la reconnaissance de son rôle au sein de la famille. Malgré les efforts du législateur, la réforme n’a pas eu les effets escomptés.Il faut attendre 2004, pour que le Maroc se dote à nouveau d’un nouveau droit de la famille et d’un Code de la famille. Ces nouvelles dispositions, perçues comme un vrai pas en avant, furent rapidement insuffisantes. C’est dans ce but que les acteurs du droit au Maroc essaient de travailler aujourd’hui dans un seul but : donner au Maroc un nouveau droit de la famille, respectueux des droits fondamentaux que le pays s’est engagé à protéger, en même temps que son référentiel religieux, qui fait partie de l’identité marocaine.