Thèse soutenue

Contribution à l'étude de la notion de« cycles de guerre» : le cas coréen

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Auteur / Autrice : Akofa Akpe Fali Hukportie-Lawson Tychus
Direction : Jean-René Garcia
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences politiques
Date : Soutenance le 29/06/2021
Etablissement(s) : Paris 13
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de droit public, sciences politiques et sociales de Paris 13 (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Jury : Président / Présidente : Antoine Pécoud
Examinateurs / Examinatrices : Antoine Pécoud, Patrice Vermeren, Elisabeth Chabanol, Gustavo Chataignier Gadelha
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrice Vermeren, Elisabeth Chabanol

Mots clés

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Résumé

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La fin de la guerre froide semble avoir entraîné une baisse d’intérêt pour les études stratégiques, mais un renouveau des approches théoriques. Les guerres qui ont suivi la chute de l’Union soviétique, puis les attentats du 11 septembre 2001 ne font que refléter la position prépondérante qu’occupe le recours à la force armée dans les relations internationales. À ce titre, nous avons vu disparaître la traditionnelle déclaration de guerre au profit des « police actions » de l’Organisation des Nations unies. C’est sous cette appellation que la guerre de Corée a débuté en 1950 pour prendre fin avec la signature d’un cessez-le-feu en 1953. Aujourd’hui, les deux Corée n’ont pas signé un traité de paix ; elles sont juridiquement toujours en état de guerre, et connaissent tantôt des escalades de tension, tantôt des périodes d’apaisement. C’est ainsi que ce cas d’étude représente selon nous, un exemple complet pour contribuer à la théorisation de la notion de « cycles de guerre », concept dont l’étude n’a été que très peu développée en science politique. Dans cette thèse, nous tentons d’examiner si le cas de la Corée pourrait être considéré comme un exemple de « cycles de guerre », et quels seraient les facteurs de nature politique qui induiraient le fait que les tensions tendent à se répéter de manière cyclique. Pour répondre à cette problématique, notre analyse prendra en compte des facteurs moins mesurables comme le poids de l’Histoire ou encore les représentations idéologiques, qui sont des éléments pouvant déterminer une décision. Outre ces facteurs, nous examinerons des éléments quantifiables, comme les forces en présence ou les capacités diplomatiques des acteurs en jeu.