Optimisation de la technique de la membrane induite pour la reconstruction osseuse des membres
Auteur / Autrice : | Laurent Mathieu |
Direction : | Didier Lutomski |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Santé et Santé Publique |
Date : | Soutenance le 29/03/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Galilée (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Unité de recherche biomatériaux innovants et interfaces (Montrouge ; 2010-....) |
Jury : | Président / Présidente : Thomas Grégory |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Collombet, Marjorie Durand | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Bégué, Alain-Charles Masquelet |
Mots clés
Résumé
Basée sur une réaction immunitaire à corps étranger, la technique de la membrane induite (TMI) est devenue le mode de reconstruction privilégié des pertes de substance osseuses critiques des membres. Ce travail réalise une synthèse des recherches cliniques et expérimentales que nous avons menées dans le but d’améliorer les résultats obtenus avec ce procédé. Nous analysons d’abord l’application de la TMI dans notre pratique militaire quotidienne, puis en contexte sanitaire dégradé, avant de proposer une classification de ses échecs qui peuvent être d’origine septique, mécanique, ou biologique. Nous présentons ensuite les étapes du développement d’un modèle rongeur de défect fémoral visant à reproduire et étudier les deux temps de la technique ; à savoir la formation de la membrane d’encapsulation, puis la réparation osseuse elle-même. En utilisant ce modèle animal original, nous avons évalué des matériaux innovants pour étendre l’utilisation de la TMI en situation précaire et améliorer les propriétés ostéogéniques de la membrane. Enfin, à la lumière de nos résultats, nous proposons de nouvelles perspectives de recherche basées sur ce même modèle