Thèse soutenue

Le comité central des Houillères de France (1887-1940)

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Auteur / Autrice : Aurélie Philippe
Direction : Danièle Fraboulet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 12/01/2021
Etablissement(s) : Paris 13
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche Pléiade (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Jury : Président / Présidente : Michel Margairaz
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Boussard, Nathalie Ferré
Rapporteur / Rapporteuse : Michel Margairaz, Hervé Joly

Résumé

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Le Comité central des Houillères de France (1887-1940), organisation patronale des mines de charbon, se fonde pour tenter de protéger les charbons français des étrangers sur le marché français, de répondre à un mouvement ouvrier en structuration et d'influencer l'élaboration de la législation sociale qui remet en cause l'indépendance des exploitants dans leurs affaires. Il a également pour vocation d'apporter un certain nombre de services à ses adhérents. Comme d'autres organisations patronales, il met en place une stratégie particulière à chaque acteur avec lequel il est en relation et qui évolue en fonction des périodes. Avec ses adhérents, il ne cesse d'adapter les services qu'il leur propose en fonction de leurs besoins. Alors qu'il refuse de négocier avec l'État avant la Première Guerre mondiale, il prend l'habitude de collaborer avec lui durant le conflit et ne cesse d'être l'un de ses partenaires à partir de ce moment-là. Face au mouvement ouvrier, il met en place une stratégie de contournement et de défense passive qui n'est mise entre parenthèse que durant le Front populaire quand il se retrouve à la table des négociations. Pour arriver à ses fins, il définit des moyens d'action fondés sur un argumentaire, des outils de communication et un réseau de sociabilité. Ses activités cessent en novembre 1940 lorsqu'il est dissout par le régime de Vichy au même titre que le Comité des Forges.