La représentation de la mémoire des tirailleurs africains de l'armée française dans la littérature, le cinéma et les médias contemporains
Auteur / Autrice : | Doherti Juvet Nguiebe |
Direction : | Jean-Marc Moura |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance le 29/11/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en littérature et poétique comparées (Nanterre, Hauts-de-Seine) |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Garnier |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Moura, Xavier Garnier, Sylvère Mbondobari, Catherine Milkovitch-Rioux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvère Mbondobari, Catherine Milkovitch-Rioux |
Mots clés
Résumé
La présente étude consiste à reconstruire les traces de la mémoire des soldats africains après les indépendances des pays anciennement colonisés par la France. Que reste-t-il de ces combattants morts pour défendre les Français et leur territoire ? En quoi la littérature, le cinéma et les médias participent-ils à rétablir les faits et surtout à recomposer le puzzle de ce passé difracté ? Ainsi formulées, ces questions constituent le socle de notre recherche. L’accent sera mis sur l’analyse du fait historique à partir d’une perspective post-coloniale. En d’autres termes, nous allons nous pencher sur le processus de reconstruction à partir de la fin de la guerre d’Algérie jusqu’à la veille de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, donc en 2017. Entre ces deux périodes charnières, des acteurs politiques et de la vie associative, des anciens combattants, des écrivains, des cinéastes, des journalistes, des photographes, des chercheurs, des universitaires et bien d’autres, ont contribué d’une manière ou d’une autre à collecter et recoller les morceaux de cette histoire longtemps passé sous silence. En tant que fait social, la mémoire des tirailleurs se structure sous des formes diverses à travers les œuvres de fiction, qu’elles soient romanesques, théâtrales, cinématographiques, graphiques... Ce qui débouche d’ailleurs sur une étude éclectique fondée sur des rapports entre histoire et littérature, entre cinéma et histoire, entre mémoire et histoire, entre témoignage et imaginaire, entre fiction et vérité ou encore entre politique mémorielle et sociologie de la littérature.