Thèse soutenue

Etude des variables de sévérité des addictions aux psychostimulants et intervention ciblée en thérapie comportementale, cognitive et émotionnelle

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Auteur / Autrice : Emily Karsinti
Direction : Lucia RomoFlorence Vorspan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 16/11/2021
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CLInique PSYchanalyse Développement (2014-... ; Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Damien Fouques
Examinateurs / Examinatrices : Lucia Romo, Florence Vorspan, Damien Fouques, Amandine Luquiens, Joël David Swendsen
Rapporteurs / Rapporteuses : Amandine Luquiens, Joël David Swendsen

Résumé

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Lors de ce travail de thèse, l’objectif était de faire un tour d’horizon de l’état des connaissances autour des psychostimulants, quels sont-ils ? Quels sont les conséquences des consommations ? Quels traitements ? Nous avons donc étudié plusieurs variables d’intérêt autour de la cocaïne et du crack, psychostimulants les plus fréquemment consommés. Dans une dernière partie, nous avons modélisé une intervention ciblée pour les usagers de psychostimulants. Ainsi, à travers l’étude des effets ressentis lors des premières consommations de cocaïne ou de crack, nous avons montré que ces usagers sont nombreux à avoir ressenti des effets désagréables sans que ceci ne soit un facteur protecteur du développement d’un TUS. De plus, les effets ressentis dépendent de l’histoire personnelle de consommations de substance. Dans une autre étude sur cette même population, nous avons modélisé différents symptômes psychotiques (induits notamment par la cocaïne, propension à délirer, schizophrénie) en lien avec les consommations de cocaïne/crack et de cannabis. Nous avons donc montré que les symptômes psychotiques induits par la cocaïne seraient un médiateur entre l’intensité de la consommation de cocaïne et la propension à délirer. De même, le diagnostic de schizophrénie était un médiateur entre la consommation de cannabis et la propension à délirer. Dans un autre volet de la thèse, nous avons montré qu’effectuer un groupe de Thérapie Comportementale et Cognitive comprenant des éléments de prévention de la rechute et motivationnels en présentiel avec des patients souffrant de Trouble de l’Usage de Stimulants et d’autres produits, ainsi que de troubles psychiatriques comorbides était faisable et semblait profitable.