Thèse soutenue

Pays d’Europe Centrale et du Sud-Est : analyse de l’intégration financière, monétaire et bancaire avec l'Union européenne et la zone euro

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Auteur / Autrice : Léonore Raguideau-Hannotin
Direction : Jean-Pierre Allegret
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Economiques
Date : Soutenance le 01/10/2021
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : EconomiX (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Antonia Lopez-Villavicencio
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Allegret, Antonia Lopez-Villavicencio, Sophie Brana, Camélia Turcu, Jean-Sébastien Pentecôte
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Brana, Camélia Turcu

Résumé

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La thèse porte sur l'intégration financière, monétaire et bancaire de long terme des pays d’Europe Centrale et du Sud-Est membres de l'Union Européenne (UE) -la Bulgarie, la Croatie, la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Roumanie- dans le cadre institutionnel spécifique de l'UE et un contexte de vulnérabilités macroéconomiques et financières. Nous cherchons à estimer les degrés effectifs d’intégration et leurs impacts sur deux mécanismes d’ajustement macroéconomique, à savoir la politique monétaire et le partage privé du risque. Elles nous permettent de contribuer aux débats sur l’adhésion à la zone Euro et sur la participation anticipée à l’Union Bancaire. Nous mobilisons un modèle financier bilatéral de gravité pour estimer les déterminants de l'intégration bancaire, puis un modèle de cointégration à ruptures structurelles pour caractériser les interdépendances monétaires, et enfin un modèle bilatéral de partage du risque pour estimer les impacts unilatéraux et bilatéraux de l'Union Bancaire au sein de l’UE. Les méthodes d'estimation sont robustes aux données non stationnaires avec rupture et aux panels macroéconomiques présentant de la dépendance interindividuelle liée à des facteurs communs inobservés. Nos résultats confirment l’existence d’interdépendances avec l’UE se traduisant par une perte d’autonomie monétaire pour certains pays et une moindre efficacité du partage privé du risque avec l’UE du fait de la présence des banques européennes au niveau local. Le poids des facteurs globaux et bancaires européens, comme déterminants des créances bancaires transfrontières, facteurs de vulnérabilités externes, est confirmé. Le régime de change et les variables institutionnelles jouent un rôle significatif, avec des effets variables selon les périodes.