Stratégies de pacing lors d'exercices autorégulés de course à pied et de pédalage sur ergocycle : facteurs d'influence
Auteur / Autrice : | Wajdi Souissi |
Direction : | Tarak Driss |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du sport et du mouvement humain |
Date : | Soutenance le 12/07/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire en Neurosciences, Physiologie et Psychologie (2020-... ; Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Bosquet |
Examinateurs / Examinatrices : Tarak Driss, Laurent Bosquet, Murielle Garcin, Antoine Gauthier, Hamdi Chtourou, Omar Hammouda | |
Rapporteur / Rapporteuse : Murielle Garcin, Antoine Gauthier |
Mots clés
Résumé
Le « pacing » est un mécanisme complexe qui dépend de la capacité des sportifs à ajuster leurs ressources disponibles face à différents facteurs environnementaux et psycho-cognitifs. L’objectif de la présente thèse était de déterminer les facteurs contribuant à l’ajustement des stratégies du « pacing » lors d’épreuves d’endurance autorégulées. Les résultats de l’étude A montrent (i) une variation journalière de la performance d’endurance lors d’un exercice de pédalage de 10 km sur ergocycle (TT10km) et une fluctuation de la puissance musculaire avec un pic observé en fin d’après-midi et (ii) une variation journalière de la consommation d’oxygène au cours de TT10km. Les résultats de l’étude B montrent (i) un effet délétère de la privation partielle du sommeil (PSD) sur la performance d’endurance et une diminution de la vitesse de course tout au long d’une épreuve de course à pied de 12 minutes contre la montre, (ii) une altération des réponses cardiorespiratoires au cours de cette épreuve et (iii) une altération des réponses psycho-cognitives suite à une PSD. Les résultats de l’étude C montrent (i) un effet délétère de la fatigue mentale sur la performance d’endurance, sur la puissance développée ainsi que sur la cadence de pédalage lors d’une épreuve de TT10km, (ii) une absence d’effet de la fatigue mentale sur les réponses cardiorespiratoires et (iii) une RPE plus élevée suite à une tâche cognitive fatigante. L’ensemble des résultats de la présente thèse montrent que le sportif modifie sa vitesse de course ou sa puissance de pédalage pour s’adapter aux nouvelles contraintes liées à l’heure de la journée, à la privation du sommeil et à la fatigue mentale.