Thèse soutenue

La spécificité des processus psychiques fondateurs de la relation d’aide : apprendre à jouer entre créer et subir

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Auteur / Autrice : François Agoguet
Direction : Françoise Bréant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Date : Soutenance le 28/01/2021
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches en éducation et formation (Nanterre ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Magdalena Kohout-Diaz
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Bréant, Magdalena Kohout-Diaz, Renaud Hétier, Bernard Pechberty
Rapporteurs / Rapporteuses : Renaud Hétier, Bernard Pechberty

Résumé

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Cette thèse propose de regarder en quoi il y aurait un (ou plusieurs) processus spécifique de l’aide qui serait à l’œuvre dans toute relation d’aide et quelles en seraient les conséquences sur la posture du praticien de relation d’aide. Elle s’appuie sur la démarche clinique d’orientation psychanalytique. La première partie présente comment l’auteur en est venu à s’intéresser aux relations d’aide, puis étudie la place des relations d’aide dans les sciences humaines. Dans la deuxième partie, l’idée d’un processus et d’une posture spécifiques dans les relations d’aide est interrogée à partir du traitement de la difficulté dans le système éducatif et de la notion de cadre. Quelques hypothèses sont émises. La démarche et la méthodologie de recherche sont présentées dans la troisième partie, et illustrées à partir de situations extraites de la pratique professionnelle de l’auteur (rééducateur de l’éducation nationale). D’autres hypothèses de réponse apparaissent : la démarche clinique d’orientation psychanalytique et le travail sur soi en seraient des éléments clefs. Des séances d’analyse clinique des pratiques et des entretiens cliniques sont analysés dans la quatrième partie. De nouvelles hypothèses en découlent, elles s’inspirent de la théorie du jeu et de la créativité chez Winnicott et semblent complémentaires de celles émises dans la partie précédente. Un apprentissage du jeu serait à l’œuvre dans toutes les relations d’aide, il serait en partie inconscient et s’inscrirait entre deux attitudes possibles : créer ou subir. L’aide adviendrait là où deux aires de jeu se chevauchent. La démarche clinique permettrait d’éclairer ce processus et de faciliter sa mise en œuvre. L’auteur propose de le résumer par l’expression : « jouer entre créer et subir ».