Thèse soutenue

L’expérience des nouvelles technologies : transformations subjectives dans le système technologique computationnel

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Auteur / Autrice : Maxime Mécréant
Direction : Martine de Gaudemar
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 21/01/2021
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de sociologie, philosophie et anthropologie politiques (Nanterre ; 2004_...)
Jury : Président / Présidente : Thierry Hoquet
Examinateurs / Examinatrices : Martine de Gaudemar, Thierry Hoquet, Xavier Guchet, Maria Michela Marzano, Jean Lassègue, Antonia Soulez
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Guchet, Maria Michela Marzano

Résumé

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Cette thèse poursuit un double objectif. D’une part, développer des éléments théoriques dans la philosophie de la technologie afin d’éclairer l’expérience vécue des technologies ; d’autre part, étudier les effets subjectifs impliqués par les technologies computationnelles. Pour ce faire, nous examinons dans une première partie comment la philosophie de la technologie thématise l’expérience vécue des technologies. Nous confrontons cette perspective aux données empiriques et théoriques élaborées dans la psychanalyse et l’anthropologie des techniques. Nous essayons notamment d’établir l’existence d’un « inconscient technologique ». Dans la seconde partie, nous caractérisons la notion de « révolution numérique » en nous appuyant notamment sur l’histoire des techniques. Nous développons alors une histoire des technologies computationnelles dans laquelle apparaît la multiplicité des positions pratiques et théoriques qui président à leurs inventions-innovations. La troisième partie est consacrée à l’étude des effets subjectifs associés à l’inscription de ces technologies dans la culture matérielle. Il s’agit alors de penser les multiples réactions face à la « révolution computationnelle » : l’expérience exploratoire, celle de la construction identitaire, celle du virtuel, etc. Nous essayons d’établir une relation entre ces expériences et les positions des sujets dans l’environnement technosocial. Nous tentons enfin d’éclairer les transformations subjectives générales impliquées par nos relations à ces technologies. L’enjeu général est alors de rendre compte le plus précisément possible de la manière dont nous expérimentons ces technologies et dont elles nous transforment.