Vers un territoire apprenant : une recherche-action en promotion de la santé
Auteur / Autrice : | Laurence Mees Gandon |
Direction : | Alain Vulbeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation et de la formation |
Date : | Soutenance le 12/01/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en éducation et formation (Nanterre ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Rémi Gagnayre |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Vulbeau, Rémi Gagnayre, Laurent Auzoult, Carole Baeza | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Auzoult, Carole Baeza |
Mots clés
Résumé
La promotion de la santé est un enjeu majeur dans le monde, car elle amène les personnes à modifier leurs comportements, pour leur permettre d’acquérir des habitudes de vie saines, et utiliser à bon escient les services sanitaires mis à leur disposition. Les infirmiers et les intervenants sociaux peuvent jouer un rôle important pour promouvoir la santé, en particulier auprès de publics vulnérables (personnes en situation de handicap, de précarité, adolescents, enfants notamment). Cette thèse a pour ambition de mesurer les bénéfices d’une recherche-action réalisée en interdisciplinarité entre des étudiants en soins infirmiers et des étudiants en Licence professionnelle Intervention Sociale, autour de projets de santé publique dans un territoire en restructuration sanitaire, le Nord Franche-Comté. Il s’agit également de repérer les indices d’une émergence territoriale dans le discours des personnes interrogées et dans les éléments observés durant la recherche-action.L’approche épistémologique repose sur une méthodologie de recherche alliant des éléments quantitatifs et qualitatifs, recueillis grâce à différents outils : questionnaires (Q-sorts), entretiens individuels et collectifs, analyses d’écrits individuels, observations sur le terrain retranscrites dans un journal de bord. Les résultats démontrent que le travail en interdisciplinarité permet de modifier les représentations sociales des étudiants sur les métiers d’infirmier et d’animateur socioculturel. De plus, il leur permet d’acquérir de nouvelles compétences individuelles et collectives, et une posture professionnelle. Des liens se sont créés avec les structures territoriales qui ont participé aux actions de prévention réalisées par les étudiants, impulsant une dynamique propice à une prise en soins personnalisée et adaptée aux besoins des publics vulnérables ciblés, permettant ainsi l’émergence d’un territoire apprenant.