Thèse soutenue

Problèmes de la guerre en Grèce ancienne : de l’époque des palais mycéniens à la fin de l’époque archaïque : (c. 1400-500 av. n. ère)

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Auteur / Autrice : Lola Legrand-Sibeoni
Direction : Christel Müller
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et archéologie des mondes anciens
Date : Soutenance le 08/01/2021
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ArScAn. Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Francis Prost
Examinateurs / Examinatrices : Christel Müller, Francis Prost, Daniela Lefèvre-Novaro, Massimo Perna, Jean-Christophe Couvenhes, Anthony McElrea Snodgrass, Hans van Wees, Julien Zurbach
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniela Lefèvre-Novaro, Massimo Perna

Résumé

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Ce travail de thèse consiste en une histoire de la guerre, entendue comme phénomène économique, social et politique, dans les sociétés grecques depuis l’époque des premières sources écrites jusqu’au seuil de l’époque classique. La guerre est considérée ici comme un moment particulier de la vie d’une communauté, un révélateur de ses conditions techniques, économiques, sociales et politiques propres, agissant en retour sur ces dernières. Les choix de la longue durée et de la perspective méditerranéenne ont été décisifs pour poser ces questions à l’échelle qui convenait. Ce travail s’inscrit dans une perspective historiographique ouverte par Pierre Carlier, qui consiste à intégrer l’âge du Bronze récent à l’histoire grecque. La période embrassée comprend ainsi à la fois les palais mycéniens et toute l’ampleur de l’évolution qui mène ensuite à la formation des cités archaïques (VIIIe-VIe siècles), dans un contexte marqué par les échanges et contacts avec le monde méditerranéen contemporain. Cette perspective est la seule qui permette de considérer en termes historiques l’importance de l’armée dans les sociétés mycéniennes et ce qu’il est convenu d’appeler la révolution hoplitique du VIIe siècle. Il s’agit donc d’embrasser un fait social total, et ce dans la longue durée.