Un éclairage de l’inconscient par la pensée chinoise : de Freud à Lacan en passant par la Chine
Auteur / Autrice : | Shufen Hao |
Direction : | Fabienne Hulak |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychanalyse |
Date : | Soutenance le 20/05/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | 31 ''Pratiques et théories du sens'' |
Jury : | Président / Présidente : Yohan Trichet |
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Charraud, Laurent Ottavi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rainier Lanselle, Jérôme Boutinaud |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La notion d’ « Inconscient » est un concept fondamental de la théorie et de la pratiquepsychanalytique de Sigmund Freud. Puis Jacques Lacan réanima cette notion avec sa formule : « L’inconscient est structuré comme un langage ».1 Et il remplaça finalement ce terme d’inconscient par celui de « Parlêtre ». Comment pouvons-nous donner une nouvelle inspiration à ce concept en traversant la pensée et la langue chinoises ? Notre recherche s’articule autour de trois notions chinoises fondamentales et indissociables :« Wu », « Dao », « Souffle ». Du point de vue de la terminologie et de la psychanalyse, nous avons constaté une correspondance entre la notion « Wu » chinoise et la traduction chinoise du terme « inconscient ». Ensuite nous explorons cette notion de « Wu » dans les trois pensées fondamentales chinoises ( bouddhiste, taoïste, confucianiste ) du point de vue psychanalytique. Ce travail se développe autour des notions, par exemple, du Vide, du Désir, du Zen, de la Vérité, et du Dao. Et nous développons également les questions du « je » et du « moi » conformément au stade du miroir et au narcissisme, ceci en rapport à la langue chinoise. Puis nous discutons la notion de « Pulsion » psychanalytique avec celle du « Souffle » chinois, en traversant les notions du Signifiant, du Corps, de la Parole et de l’Écriture. Enfin, nous concentrons ce travail sur les formations de l’inconscient et du Trait du souffle dans la pensée chinoise. Si le sujet est divisé par le langage, nous formons aussi l’hypothèse qu’il est également divisé par un trait du souffle. Donc l’inconscient est structuré comme un trait du souffle, qui est par conséquent comme « un éclairage de l’inconscient par la pensée chinoise ».