Thèse soutenue

Aux origines de la Coupe du monde de football : Montevideo 1930. Culture de masse, usages politiques du sport et construction nationale

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Auteur / Autrice : Lorenzo Emilio Jalabert D'Amado
Direction : Olivier CompagnonDenis Merklen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 18/10/2021
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche et de documentation sur les Amériques
Institut : Institut des Hautes Études de l'Amérique latine (Université Paris III)
Jury : Président / Présidente : Patrick Clastres
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Compagnon, Denis Merklen, Patrick Clastres, Daphné Bolz, Gerardo Caetano, William Gasparini, Fabien Archambault
Rapporteur / Rapporteuse : Daphné Bolz, Gerardo Caetano

Résumé

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Du 13 au 30 juillet 1930, alors qu’il fêtait son centenaire de vie indépendante, l’Uruguay a accueilli dans sa capitale, Montevideo, la première Coupe du monde de football de l’histoire. Malgré son caractère pionnier, celle-ci a été relativement peu explorée par les sciences sociales en raison principalement de la difficulté d’accès aux sources la concernant. L’objet de cette thèse est de contribuer à historiciser cet événement sportif qui constitue à la fois un des exemples les plus aboutis d’utilisation politique du sport à des fins de construction nationale et un jalon majeur dans le processus de globalisation du football à l’œuvre durant l’entre-deux-guerres. Indifféremment désignée par ses contemporains comme « Tournoi du Centenaire » ou comme « Championnat du monde de football », cette diversité terminologique reflète le caractère protéiforme d’un événement se situant à la confluence de deux temporalités distinctes. Celle, nationale, d’un pays dont les élites cherchaient à investir les grandes célébrations patriotiques pour mettre en avant leur bilan politique et social et celle, d’une discipline sportive et de son institution reine, la FIFA, qui cherchaient, en dépit des rivalités sportives intercontinentales, à poser les bases d’une hégémonie planétaire.