L'humanisme gasparien : la vérité humaine au confluent de la science et de la poésie
Auteur / Autrice : | Rouâ Smati |
Direction : | Jean-Michel Maulpoix, Sonia Zlitni-Fitouri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation françaises |
Date : | Soutenance le 21/06/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 3 en cotutelle avec Université de Tunis (1958-1988) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Samia Kassab-Charfi |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Maulpoix, Sonia Zlitni-Fitouri, Samia Kassab-Charfi, Benoît Conort, Farah Zaïem, Michel Jarrety | |
Rapporteur / Rapporteuse : Benoît Conort, Farah Zaïem |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La poésie de Lorand Gaspar nous plonge dans les méandres du vivant et de l’humain, nous confronte à l’infini comme au contingent et nous place à mi-chemin de la science et de la philosophie. Traversé par l’énergie du vivant, pris entre flux et reflux, entre doute et certitude, entre voilement et dévoilement, le poème de Gaspar expose l’énigme qui travaille l’homme et le monde à travers l’expression du paradoxe et celle de la complexité. L’œuvre du poète joint l’écopoétique à la biologie et la géopoétique à l’astrophysique pour dire un monde aussi complexe que mystérieux, aussi riche que précaire. Le poète ne manque pas d’interroger les forces immanentes et celles transcendantes qui disputent le corps, l’être et l’étant dans un langage hésitant. Nous assistons dès lors à une quête difficile qui met à l’épreuve l’exercice de la création poétique. Le délice de l’invention poétique et le supplice de l’écriture noir sur blanc deviennent les maitres-mots de la création gasparienne sujette à diverses formes de pensée et d’expression. Poésie, musique et silence participent concurremment à la naissance de la parole poétique et jalonnent la voix/e du poète vers la vérité. La quête poétique de Gaspar étant celle du secret humain et de celui cosmique, suggère dans ses interstices les figures de l’humanisme telles que l’altérité, l’aspiration à l’universalisme et la transmission d’un apprentissage que véhicule son œuvre quasi encyclopédique.