L’enquête judiciaire en matière de crime sériel issu de fantaisie : le phénomène criminel par le prisme de la psychologie
Auteur / Autrice : | Jordi Gaignaire |
Direction : | Philippe Conte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit pénal |
Date : | Soutenance le 16/12/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit privé (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Plu, François Daoust |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Detraz, Frédéric Savall |
Mots clés
Résumé
L’enquête judiciaire est une matière complexe qui nécessite à la fois de la technique, de la réflexion et de l’instinct. Le plus souvent, la résolution d’une enquête en matière d’atteinte aux personnes dépend du lien entre l’auteur et la victime qui sert de base de départ aux enquêteurs. C’est ce qui rend les crimes sériels, au sens des meurtres et viols en série, d’autant plus intéressants car, dans ces cas-là, ce lien est inexistant ou très distendu. Cependant, les auteurs de ce type de faits se caractérisent par un comportement psychologique très particulier qui transpire tout au long de leurs actes criminels. En effet, leurs crimes ne sont que de pâles tentatives de reproduction dans la réalité de leurs fantaisies, leurs rêves éveillés. Ainsi, les acteurs de la police judiciaire ont besoin de comprendre cet aspect psychologique et de savoir en identifier les indices tout au long de leurs investigations, tant en matière de police technique et scientifique que d’analyse criminelle ou de recueil de la parole auprès des témoins, des victimes et des auteurs. Cela leur permettra de répondre aux défis de l’enquête judiciaire à savoir : identifier et confondre les criminels, le plus tôt possible et avec suffisamment de preuves.