L'écriture punique métamorphosée : une expérience mystique ancrée dans un double jeu pictural entre visible et illisible
Auteur / Autrice : | Ilef Turki |
Direction : | Michel Sicard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts et sciences de l'art. Arts plastiques |
Date : | Soutenance le 18/02/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris ; 1998-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut ACTE (Paris ; 2012-...) |
Jury : | Président / Présidente : Gisèle Grammare |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Sicard, Benjamin Brou Kouadio, Guy Lecerf |
Mots clés
Résumé
Dans l’art de l’écriture, les cultures ont toujours connu la beauté abstraite des rythmes plastiques. L’artiste reste libre de présenter sa créativité. La lettre, aujourd’hui, a un rôle prépondérant dans le domaine du graphisme, et se caractérise comme une source d’inspiration pour les artistes contemporains. Cette thèse présente la graphie des lettres puniques à des degrés divers. Elle se caractérise par une présence vivante de la lettre dans les compositions plastiques. Une écriture perdue dont nous ignorons les codes, mais qui va bien au-delà du lisible. Cette écriture porte elle- même des messages qui ne sont pas de l’ordre du sens. Jusqu’où ces sens pousseront-ils le spectateur à réagir ? Cette écriture perdue peut-elle reprendre vie et constituer un nouveau moyen de communication à travers l’art ? Cette thèse étudiera et analysera les généralités de l’écriture punique et sa présence dans l’art contemporain. Métamorphosées, les lettres prennent des formes illimitées sans perdre leurs caractéristiques esthétiques. Des nouvelles formes d’expression manuelles naissent, tout particulièrement dans le domaine des arts plastiques. C’est une façon de montrer la beauté de la lettre dans le silence de la parole non diffusée, une manière de matérialiser le mystère. Le lecteur seul décidera de l’avenir de cette écriture selon son expérience personnelle.