Heidegger et la question de la détresse
Auteur / Autrice : | Orphon Prince Malouono |
Direction : | Bruno Haas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 20/11/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Philosophie (Paris ; 1998-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'histoire de la philosophie moderne (Villejuif, Val-de-Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Franck Fischbach |
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Haas, Franck Fischbach, Charles Thomas Kounkou, Claudio Majolino, Christian Berner | |
Rapporteur / Rapporteuse : Charles Thomas Kounkou |
Mots clés
Résumé
La thématique de la détresse constitue le thème central de l’ontologie heideggérienne. Pareille détresse qui se traduit par le retrait de l’être dans le questionnement de la métaphysique des Temps modernes signifie la vérité de notre époque. L’être ainsi oublié s’en est allé et a abandonné l’étant au pouvoir de la raison humaine. Cette hostilité à l’égard de l’étant n’est que la conséquence de l’entente de l’essence de l’homme comme certitude de l’ego. La perspective requise pour sortir de la détresse consiste donc à questionner en direction de l’être. Au temps de la détresse, le Dasein en tant que nouvelle essence de l’homme doit répondre à l’appel de l’être. Un tel rapport à l’être vise par ailleurs à opposer le langage qui régente l’étant au logos qui accueille et laisse être ce qui apparaît tel qu’il apparaît. Voilà pourquoi le chant poétique comme nouveau mode de dévoilement de l’étant est porteur de salut. Ce qui sauve et ce qui menace sont en effet les deux modes de dévoilement que le destin envoie ; et l’évitement est le secret de leur proximité. Faut-il alors, pour sortir de la détresse, éviter le dévoilement qui interpelle et provoque la Nature au profit du chant poétique ?