Thèse soutenue

Essais sur la supervision bancaire d'après crise

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Aurélien Violon
Direction : Jean-Bernard Chatelain
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Économie
Date : Soutenance le 08/06/2021
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Économie (Paris ; 2004-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Paris-Jourdan Sciences Économiques (2005-....)
Jury : Président / Présidente : Olena Havrylchyk
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Bernard Chatelain, Laurent Weill, Laetitia Lepetit, Michael Brei, Olivier De Bandt
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Weill, Laetitia Lepetit

Résumé

FR  |  
EN

Dans un contexte économique et réglementaire marqué par les suites de la crise financière de 2007-2008. Cette thèse a pour objectif de contribuer empiriquement à la littérature académique de l’économie bancaire en abordant successivement trois thématiques reliées au thème commun de la crise bancaire. Le chapitre I montre l’intérêt d’appliquer un modèle de détection avancée des défaillances bancaires dans le cas du système bancaire français. Les résultats valident la pertinence d’utiliser le groupe de variables classiquement employées dans la littérature et soulignent l'importance de prendre en considération la typologie des banques en fonction de leur actionnariat. Le chapitre 2 évalue l'impact de la réglementation destinée à traiter le problème émanant des établissements bancaires d'importance systémique mondiale. Il s’avère que, suite à cette réglementation, ces entités ont substantiellement réduit l’expansion de leurs bilans. Aucune conséquence négative quant au financement de l’économie n’est observée. Toutefois, la permanence d’un avantage pour leur coût de financement suggère que certaines distorsions liées au problème des banques « trop grandes pour faire faillite » tendent à persister. Le chapitre 3 s’intéresse à la dynamique de l’octroi de crédit aux entreprises en France au cours du cycle économique, et plus particulièrement aux asymétries entre types de banque. Les résultats montrent que les banques privées tendent à allouer leur crédit de manière procyclique tandis que les banques publiques présentent un comportement plutôt acyclique. Entre les deux, les banques mutualistes paraissent moins procycliques que les banques privées.