Essais sur la malédiction des ressources naturelles
Auteur / Autrice : | Arsham Reisinezhad |
Direction : | Jean Imbs, Gilles Saint-Paul |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Economie |
Date : | Soutenance le 14/01/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Économie (Paris ; 2004-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Paris-Jourdan Sciences Économiques (2005-....) |
Jury : | Président / Présidente : François Bourguignon |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Imbs, Gilles Saint-Paul, Roberta Ziparo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Delfim Gomes Neto, Baptiste Massenot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse comprend trois essais dans le contexte de la malédiction des ressources naturelles. Le premier essai revisite l’hypothèse de la maladie hollandaise en termes de théorie et d'analyse empirique. Cela montre qu'un boom des ressources apprécie le taux de change réel. Cela, à son tour, ralentit le taux de croissance dans les deux secteurs, de sorte que la contraction est plus importante dans le secteur commercialisé que dans le secteur non négocié et que la croissance économique devient donc plus lente. Ces effets sont plus forts dans les pays riches en ressources que dans les pays pauvres en ressources. Le deuxième essai clarifie la manière dont le lien entre inégalités de revenu et croissance modifie l'hypothèse du syndrome hollandais. Un modèle de croissance à deux secteurs incluant deux groupes de travailleurs avec des paniers de consommation différents démontre qu'un boom des ressources naturelles réduit conditionnellement les inégalités de revenus, ce qui, à son tour, exacerbe l'intensité de la maladie hollandaise. Les prédictions de la théorie sont étayées empiriquement en utilisant une approche de données de panel. Le troisième essai étudie l'impact de la capacité d'absorption sur l'intensité de la malédiction des ressources naturelles. En utilisant deux indices construits pour approximer la capacité d'absorption, les résultats empiriques montrent que la malédiction des ressources naturelles est plus intense dans les pays avec plus de contraintes de capacité d'absorption. Le résultat empirique est également analysé à travers un cadre simple à deux secteurs.