Thèse soutenue

Apport dans le métabolisme du fer du modèle murin macrophage autophagie déficient & relations fer - inflammation

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Auteur / Autrice : Meriem Taleb
Direction : Catherine Mura
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la Vie et de la Santé. Biochimie et biologie moléculaire
Date : Soutenance le 28/06/2021
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Immuno-NEuro Modulation (Orléans ; 2012-....)
Jury : Président / Présidente : Alain Legrand
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Mura, Alain Legrand, Carole Peyssonnaux, Olivier Loréal, Benjamin G. Dewals
Rapporteur / Rapporteuse : Carole Peyssonnaux, Olivier Loréal

Résumé

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Le fer est indispensable à toute forme de vie. Chez les mammifères, le fer constitue le site actif de l'hémoglobine contenu dans les globules rouges dont la fonction principale est le transport d'oxygène dans le sang. Le corps n'ayant pas la capacité de produire le fer, son apport se fait uniquement par voie alimentaire. Ce dernier est absorbé au niveau des intestins, transporté par des protéines spécifiques vers le plasma, afin d'être utilisé dans les différents organes cibles dont la moelle osseuse qui produit les globules rouges. Les mammifères ne peuvent pas éliminer l’excès de fer présent dans l’organisme. Chez l'homme, une carence tout comme une surcharge en fer peuvent entraîner des conséquences pathologiques. Ainsi, des mécanismes bien précis veillent à son l’équilibre systémique et cellulaire. Les mécanismes moléculaires qui régulent le métabolisme du fer ont été clarifiés avec l'identification récente de nombreuses protéines, dont l’hepcidine, hormone responsable de la régulation de l’entrée dans l’organisme du fer alimentaire. Dans le corps, cette hormone est régulée par plusieurs facteurs, dont principalement l'activité érythropoïétique, la quantité de fer de réserve et la réponse immune. Le fer est également au centre d'une bataille pour les ressources nutritionnelles entre les agents pathogènes et leurs organismes hôtes. En effet, le fer est aussi important pour les activités biologiques des agents pathogènes que celles de l’hôte mammifère. De fait, le statut en fer de l'hôte infecté affecte la pathogénicité de nombreux agents. L’hôte se défend en redistribuant son fer dans les différents compartiments du corps. Les objectifs de ma thèse visent à comprendre les voies de régulation de la distribution du fer dans l’organisme et les interactions avec la réponse immune lors des infections. De telles recherches sont nécessaires pour inspirer de nouvelles stratégies thérapeutiques basée sur le contrôle de la physiologie du fer.