Thèse soutenue

La nature des retenues de seuil : une question limnologique ? Étude hydrodynamique, thermique et sédimentaire (Loiret, Moselle, Mayenne).

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Auteur / Autrice : Francesco Donati
Direction : Laurent TouchartPascal Bartout
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie - Aménagement - Environnement
Date : Soutenance le 12/07/2021
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Société : Territoires, Économie et Droit (Centre-Val de Loire ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études sur le développement des territoires et l'environnement (Orléans ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Simon Dufour
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Touchart, Pascal Bartout, Simon Dufour, Pierre-Gil Salvador, Liliana Zaharia, Myriam Bormans, Nicolas Rollo
Rapporteurs / Rapporteuses : Simon Dufour, Pierre-Gil Salvador

Résumé

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Au cours des dernières décennies, les seuils en rivière ont bénéficié d’une attention particulière de la part des gestionnaires français des cours d’eau, qui les ont effacés en grand nombre, en raison des impacts négatifs qu’ils exerceraient sur les milieux fluviatiles. Parmi eux, il y a la transformation des tronçons des cours d’eau qui se trouvent à l’amont de ces ouvrages hydrauliques en plans d’eau, qui présenteraient le fonctionnement typique des milieux lentiques. Toutefois, la nature des retenues de seuil est très méconnue, ayant été très peu étudiée au fil des années, tant que à aujourd’hui beaucoup d’interrogations existe à propos des caractéristiques de ces environnements. Ainsi, l’objectif de cette recherche est de combler ce vide, améliorant les connaissances sur ces milieux aquatiques artificiels et comprenant notamment si leur fonctionnement est similaire à celui des milieux lentiques. Pour cette raison, dans ce travail les retenues de seuil ont été abordées avec un regard limnologique, utilisant des techniques couramment utilisées pour étudier les environnements d’eau stagnante. Au centre de cette étude a été mis le fonctionnement abiotique de ces milieux et plus précisément celui hydrodynamique, celui thermique et celui sédimentaire. Les résultats de cette recherche montrent qu'une simple opposition entre milieux lotiques et lentiques ne peut pas suffire pour répondre à cette problématique, car ils mettent en évidence que les retenues de seuil n'appartiennent à aucune de ces deux catégories de milieu aquatique : la thèse conclut en proposant une nouvelle typologie de ces milieux hybrides.