Thèse soutenue

Evaluation des modalités et techniques d'entrainement des patients dans le cadre de la chirurgie thoracique pulmonaire.

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Auteur / Autrice : Francis edouard Gravier
Direction : Antoine Cuvelier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Recherche clinique, innovation technologique, sante publique
Date : Soutenance le 01/12/2021
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Laboratoire : Groupe de recherche sur le handicap ventilatoire et neurologique (Rouen ; 2022-...) - Groupe de Recherche sur le Handicap Ventilatoire et Neurologique / GRHVN
Jury : Président / Présidente : Claire Tourny
Examinateurs / Examinatrices : Antoine Cuvelier, Claire Tourny, Jean-Marc Baste, Isabelle Vivodtzev
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Charloux, Éric Derom

Résumé

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La résection pulmonaire oncologique est le geste chirurgical le plus pratiqué en chirurgie thoracique pulmonaire, et constitue le traitement curatif de référence des stades précoces de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC). Au-delà de la faisabilité technique du geste chirurgical, la fonctions cardiaque, respiratoire, ainsi que la capacité à l’exercice conditionnent l’opérabilité. Ce manuscrit de thèse aborde successivement les thématiques de l’évaluation préopératoire, des effets du réentrainement à l’effort préopératoire, et l’optimisation de ces programmes dits de préhabilitation.Tout d’abord, concernant l’évaluation de la capacité à l’exercice préopératoire, nous avons identifié qu’environ 30% des patients adressés en épreuve fonctionnelle à l’exercice avant chirurgie pulmonaire oncologique fournissaient des niveaux d’effort objectivement sous-maximaux. L’adaptation du mode d’évaluation, ou l’identification de marqueurs sous-maximaux fiables est donc potentiellement nécessaire. De plus, nous nous sommes intéressés à l’identification de nouveaux tests de terrain, aisément réalisables en pratique clinique, comme le test de levers de chaise de 3 minutes, pour identifier les patients les plus fragiles.Deuxièmement, nous avons évalué les effets physiologiques d’un programme de préhabilitation ambulatoire local. Les effets positifs mesurés ont été confortés par la suite, via une revue systématique et méta-analyse incitant à intégrer ces programmes de manière systématique dans les parcours thérapeutiques.Enfin, malgré un niveau de preuve grandissant, l’hétérogénéité des programmes de préhabilitation reste importante. Nous nous sommes donc intéressés à la structuration du réentrainement préopératoire, et notamment le paramètre de la densité (rapport fréquence séance / durée entrainement). Bien que les résultats obtenus ne soient pas équivalents (en faveur de l’entrainement le plus dense), la supériorité d’une modalité sur l’autre n’a pas été démontrée.Au total, les cinq articles originaux inclus dans ce manuscrit de thèse nous ont permis de valider ou invalider scientifiquement nos hypothèses autour de l’évaluation et de l’entrainement préopératoire des patients atteints de CBNPC. Ces résultats nous aident à optimiser notre pratique clinique et à préparer de futurs projets autour de l’entrainement préopératoire avant résection pulmonaire oncologique.