Thèse soutenue

Géophysique appliquée à la réhabilitation de sites contaminés.

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Auteur / Autrice : Théo De Clercq
Direction : Abderrahim Jardani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'univers
Date : Soutenance le 09/12/2021
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Laboratoire : Morphodynamique continentale et côtière (Caen ; 1996-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Abderrahim Jardani, Laurent Thannberger, Stéfan Colombano, Nicolas Massei, Anne Pantet
Rapporteur / Rapporteuse : Cyrille Fauchard, Nicolas Fatin-Rouge

Résumé

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La caractérisation d’un système hydrodynamique en mouvement tel qu’une pollution en LNAPL est traditionnellement réalisée par prélèvements d’échantillons de sol et d’eau. Cet échantillonnage nécessite la réalisation de forages avant un délai d’analyse pouvant être relativement long. La géophysique, en tant que méthode non invasive dont les signaux répondent aux variations des propriétés physiques du sous-sol, est une solution permettant de combler le manque d’informations entre deux points de mesures. Cette approche permet d’intégrer une dimension temporelle avec la multiplication des campagnes d’acquisitions de données. Le projet GARLIC, présenté dans ce manuscrit, s’intéresse à la Géophysique Apppliquée à la Réabilitation des sItes Contaminés. Ce sujet s’inscrit comme suite logique d’une précédente thèse, réalisée sur le même site d’étude et dont l’objectif était de développer une méthodologie géophysique et géochimique appliquée à la caractérisation d’un site contaminé par des hydrocarbures. Dans le but de caractériser au mieux une pollution en hydrocarbures très hétérogène, le projet s’est limité à l’étude d’une surface d’un hectare. La détermination des propriétés géologique de la zone a permis de caractériser les variations d’épaisseurs de LNAPL dans les puits. Cette dernière varie au gré des marées, mais surtout à l’échelle du cycle lunaire (28 jours) avec une quantité d’hydrocarbures plus importante observée lors des bas coefficients de marnage. L’intégration de la variabilité temporelle de la nappe, sous l’influence du marnage, est permise par la réalisation de pompages croisés. Cette méthodologie a permis la caractérisation hydrodynamique de l’aquifère et la définition des coefficients de perméabilité et de storativité. Les mesures géophysiques, au moyen des méthodes traditionnelles de surface, ne permettent pas de caractériser avec précision les variations de LNAPL dans le sol au cours du temps ; le projet s’est orienté vers des mesures géophysiques intrusives, avec notamment la réalisation de mesures de résistivités électriques en trois dimensions, avec des électrodes situées en profondeur. La caractérisation du signal de résistivité électrique de la présence d’hydrocarbures en phase mobile a été appréhendée de façon tridimensionnelle dans un cubitainer expérimental. Les mesures réalisées sur une zone de 225 m² ont validé ces observations avec la présence d’une couche de résistivité électrique supérieure à 73 Ω.m corrélant la présence de LNAPL dans les puits.