Thèse soutenue

Fabrication sur demande de formes orales en chlorhydrate d'amiodarone par impression 3D à dépôt de matière fondue

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Auteur / Autrice : Stephane Roulon
Direction : Laurent DelbreilhJean Alié
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 12/05/2021
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physique, sciences de l’ingénieur, matériaux, énergie (Saint-Etienne du Rouvray, Seine Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Groupe de physique des matériaux (Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Maritime ; 1996-....)
Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Entreprise : Sanofi (2004-....)
Jury : Président / Présidente : Benoit Vieille
Examinateurs / Examinatrices : Antoine Lonjon, Éric Dargent, Ian Soulairol
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérémie Soulestin, Sylvie Bégu Soulié

Résumé

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Afin d’apporter une solution permettant la production de formes orales à des dosages flexibles et adaptables, une formulation de chlorhydrate d’amiodarone a été développée au cours de cette thèse. L’objectif est d’apporter la possibilité aux centres hospitaliers universitaires de produire à partir d’un filament et d’une imprimante FFF (Fabrication par Filaments Fondus) des formes orales au dosage souhaité. En effet, l’administration de chlorhydrate d’amiodarone chez les enfants nécessite une adaptation du dosage du fait de la grande variabilité de poids entre chaque patient. Le procédé d’impression 3D FFF permettrait de produire des formes orales plus reproductibles et précises que les préparations actuelles. Dans une démarche d’évaluation des risques liés aux changements de fournisseurs du D-Sorbitol dans la formulation. La modification de taille et de morphologie des particules a présenté une influence sur la variabilité de diamètre du filament, ses propriétés mécaniques et par conséquent les propriétés des formes orales. Afin de maîtriser les paramètres essentiels à la mise en place d’un procédé robuste et reproductible, l’impact du séchage de la formulation avant extrusion à chaud a été testé. Il a été mis en lumière que le séchage de la formulation permet d’obtenir une densité apparente de filament constante d’un lot à un autre et ainsi produire des formes orales aux masses identiques. Une étude de stabilité à 21°C a mis en évidence que l’amiodarone réagissait en présence de PolyEthyleneOxide réduisant le temps d’utilisation du filament à trois mois après fabrication. Cependant, cette étude démontre qu’il est possible de produire un filament aux propriétés mécaniques stables et utilisables par impression 3D pendant une durée de trois mois.