Thèse soutenue

Politiques publiques éducatives et inégalités en Nouvelle-Calédonie

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Auteur / Autrice : Amélie Chung
Direction : Catherine RisYannick L'Horty
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Economiques
Date : Soutenance le 08/12/2021
Etablissement(s) : Nouvelle Calédonie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale du Pacifique (Faaa ; 2005-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Recherches Juridique et Economique / LARJE
Jury : Président / Présidente : Isabelle Lebon
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Ris, Yannick L'Horty, Isabelle Lebon, Robert G. Breunig, Pascale Petit, Samuel Gorohouna, Jean-François Hoarau
Rapporteurs / Rapporteuses : Robert G. Breunig, Pascale Petit

Résumé

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Cette thèse se focalise sur relations entre les politiques publiques d’éducation et les inégalités en Nouvelle-Calédonie. Notre étude se positionne dans le contexte de rééquilibrage de l’Accord de Nouméa. Nous mesurons les inégalités d’accès aux différents niveaux de diplômes entre 1996 et 2019 selon l’origine ethnique (Chapitre 2). Si ces inégalités tendent à se réduire sur cette période, des écarts demeurent pour les niveaux de diplômes les plus élevés. Nous explorons également les relations entre la ségrégation résidentielle urbaine du Grand Nouméa et la réussite scolaire individuelle au regard de la politique de sectorisation (Chapitre 3). Les élèves qui fréquentent un établissement dont la carte scolaire est marquée par une surreprésentation des catégories socio-professionnelles les plus favorisées réussissent le mieux au Diplôme national du brevet. En revanche, la composition ethnique n’y apparait pas liée. Par ailleurs, nous montrons que la réussite scolaire individuelle est également liée à la composition des classes et des établissements scolaires (Chapitre 4) en classe de troisième. Enfin, à partir d’une recherche expérimentale, nous mettons en évidence une discrimination ethnique dans la recherche de lieu de stage (Chapitre 5). Les candidatures d’origine kanak reçoivent significativement moins de réponses non-négatives de la part des entités professionnelles, que les candidatures d’origine non-kanak.