Thèse soutenue

Dimensionnement thermique des câbles offshore installés dans un J-tube

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jérémy Arancio
Direction : Ahmed Ould El Moctar
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Energétique, thermique et combustion
Date : Soutenance le 08/07/2021
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences de l'ingénierie et des systèmes (Nantes Université)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Thermique et Energie de Nantes
Jury : Président / Présidente : Franck Schoefs
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Harion
Rapporteur / Rapporteuse : Eva Dorignac, Yves Le Guer

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

Avec le développement des énergies offshore, les producteurs se heurtent à la contrainte thermique que subit le câble dans un Jtube. Ce conduit vertical, accompagnant la liaison électrique du fond de la mer vers les hauteurs des plateformes éoliennes ou pétrolières, a pour rôle d’assurer sa protection mécanique contre l’environnement (vagues, vents). Or, dans la section émergée, le tube enferme le câble avec de l’air, provoquant une montée en température de celui-ci. Afin de limiter cette surchauffe, le câble est surdimensionné, occasionnant ainsi une augmentation de la section des âmes en cuivre, et ce pour l’ensemble du réseau électrique en mer. Les travaux de cette thèse, ont pour but d’apporter une compréhension des phénomènes thermiques, de fournir une méthode de dimensionnement du câble, ainsi que de proposer de potentielles solutions techniques. Pour ce faire, un modèle numérique a été mis en place basé sur la méthode nodale. Afin d’en vérifier la validité, le modèle a été comparé d’une part avec la littérature, puis d’autre part avec des mesures de température effectuées durant une année complète sur une plateforme aujourd’hui en activité. De plus, dans le but de prendre en compte les phénomènes 2D comme la stratification de la température de l’air dans le tube, une maquette expérimentale reprenant par similitude un J-tube a été montée en laboratoire. Des corrélations de la convection naturelle en ont été tirées et des simulations numériques ont été réalisées à l’aide de logiciels libres développés par EDF. Le modèle a été alors amélioré, désormais capable d’estimer localement les températures, montrant notamment que les contraintes thermiques se situent à 80 % de la hauteur. Une analyse de sensibilité par indices de Sobol a été réalisée, et des pistes d’amélioration ont alors été proposées grâce à ce modèle simple.