Thèse soutenue

Développement d’une plateforme de modélisation multi-physique et multi-échelle des techniques de CND des matériaux composites stratifiés par les techniques des courants de Foucault et de thermographie inductive

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Auteur / Autrice : Abdoulaye Ba
Direction : Gérard BerthiauHuu Kien Bui
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie électrique
Date : Soutenance le 05/01/2021
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques et sciences et technologies de l'information et de la communication (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche en Énergie Électrique de Nantes-Atlantique
Jury : Président / Présidente : Annie Gagnoud
Examinateurs / Examinatrices : Stefano Laureti
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Prémel, Olivier Chadebec

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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À différents stades du cycle de vie du matériau composite, les méthodes de Contrôles Non Destructifs (CND) permettent de caractériser son état d’intégrité. Elles jouent un rôle indispensable dans le contrôle de la qualité et dans la gestion des risques. Les principales exigences du CND sont la capacité de détecter et de discriminer les défauts de différentes natures, le dimensionnement précis des défauts, l’inspection et l’interprétation rapide et fiable, la capacité d’inspection des structures de formes complexes. En regard à ces besoins, les matériaux composites de natures très complexes (hétérogénéité, anisotropie forte et multi-couches) posent encore des problèmes pour les méthodes actuelles de CND. Les travaux présentés dans cette thèse s’inscrivent dans le cadre du projet européen NDTonAIR et portent sur le développement d’une plateforme de modélisation multi-physique et multi-échelle pour le CND des matériaux composites à fibres de carbone par les techniques des courants de Foucault et thermographie inductive. Ils visent à améliorer les codes de calcul par éléments finis en 3D de l’IREENA. Le développement de tels outils de simulation se heurte à des problématiques de modélisation difficiles liées notamment à la nature complexe des structures des composites et la nécessité d’utiliser des fréquences électromagnétiques élevées (jusqu’à quelques Mégahertz) afin d’injecter suffisamment de puissance dans ces matériaux très peu conducteurs. Dans les précédents travaux à l’IREENA, le temps de calcul des simulations est important, lié à la présence de conducteurs massifs exposés à un champ électromagnétique de fréquence élevée. C’est dans cette logique que nous proposons dans ce travail de thèse, une approche par éléments finis en 3D associés aux impédances de surface avec courant et tension imposés, dans le but de réduire les temps de simulations. Les outils numériques développés, ont été validés par une confrontation des résultats de simulations avec une solution analytique. Ils permettent aussi de concevoir un inducteur massif. L’identification de l’orientation des fibres de carbone dans un composite par la technique des courants de Foucault est également exploitée dans ces travaux.