Préparer les citoyens à la gestion des risques majeurs/risques de catastrophes à l'échelle des communes : une approche par l'instrumentation gestionnaire
Auteur / Autrice : | Rose Toki |
Direction : | Paulette Robic |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 13/12/2021 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et sciences de gestion (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Économie et de Management de Nantes-Atlantique |
Jury : | Président / Présidente : Benoît Journé |
Examinateurs / Examinatrices : Benoît Journé, Nathalie Raulet-Croset | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Bouty, Hervé Laroche |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La prise en charge efficace des risques nécessite que les citoyens soient acteurs de la gestion des risques puisqu’ils sont à l’épicentre des crises. Or les supports techniques laissés aux citoyens peinent à les faire participer à la gestion des risques. Cette thèse propose d’instruire la question de l’ingénierie des outils de gestion qui équipent la préparation des citoyens à la gestion des risques en se donnant pour objectif de comprendre les difficultés inhérentes à cette préparation, d’élucider comment celle-ci se construit via les outils de gestion. Elle cherche également à identifier les leviers à actionner pour permettre la contextualisation de ces outils. Elle mobilise la perspective appropriative des outils de gestion dans une dimension discursive et le concept de situation de gestion territorialisée comme grille de lecture théorique. En s’appuyant sur l’étude de cas de deux communes, la recherche montre que les logiques de normalisation et de rationalisation sont sous-jacentes au déploiement des outils de gestion des risques et qu’elles sont sources de tensions organisationnelles liées à la recherche de performance dans la gestion des risques. Elles démontrent ensuite que les outils de gestion des risques, pour nécessaire qu’elle soit, ne suffissent pas à prétendre préparer les citoyens à la gestion des risques. Elle souligne enfin le caractère ambigu de la préparation citoyenne et défend une approche par l’hypothèse des outils d’animation des outils de gestion des risques et celle de la conduite de l’activité de préparation citoyenne comme une situation territorialisée inédite et problématique.