La formation des élus locaux en France (1880-2020) : les conditions d’une institutionnalisation instable
Auteur / Autrice : | Pierre Camus |
Direction : | Rémy Le Saout |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 09/12/2021 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Nantais de Sociologie |
Jury : | Président / Présidente : Didier Demazière |
Examinateurs / Examinatrices : Antoine Vion, Anne Mévellec, Sébastien Ségas | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Didier Demazière, Marion Paoletti |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La formation des élus est un droit paradoxal. Son importance démocratique pour faciliter l’accès et l’exercice des mandats fait aujourd’hui consensus. Pourtant son usage reste très minoritaire chez les élus en fonction. Pour comprendre ce désajustement entre rhétorique et pratique, une étude de son institutionnalisation est nécessaire. En revenant à la fois sur les conditions qui permettent sa genèse et sa reconnaissance législative, sa régulation par l’État ainsi que les usages des élus locaux, l’objectif sera de montrer que la formation des élus reste une pratique marginale dans les parcours électif moins par le désintérêt des élus locaux que par l’instabilité qui la caractérise. Malgré qu’elle soit un droit attaché à l’exercice des mandats, la formation des élus locaux est une institution instable dont la forme varie suivant les périodes.