La mer néolibérale : approche géographique de la Planification spatiale marine à travers la démarche française en Manche - mer du Nord
Auteur / Autrice : | Romain Legé |
Direction : | Michel Desse, Thierry Guineberteau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 10/12/2021 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la mer et du littoral (Plouzané) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Littoral, environnement, télédétection, géomatique (Plouzané, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Brice Trouillet |
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Herbert | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Bernard, Caitriona Carter |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les espaces maritimes, vecteurs historiques des mondialisations, rencontrent des évolutions récentes mais néanmoins profondes. Depuis les années 2000, la Planification spatiale marine est progressivement devenue le modèle principal de l’action publique en mer. En parallèle, le capitalisme néolibéral, en tant que rationalité politique dominante, constitue un puissant moteur de l’aménagement d’un espace maritime régulièrement décrit comme le nouvel eldorado. A partir de ce constat, il s’agit d’interroger en quoi les dispositifs d’aménagement, et en particulier la Planification spatiale marine, s’inscrivent dans un processus d’extension maritime du capitalisme néolibéral, caractérisant une nouvelle étape de la mondialisation. Pour ce faire, j’applique une combinaison de méthodes de recherche qualitatives, telles que la fouille documentaire, les entretiens semi-directifs, les observations de démarches participatives et les cartes à dires d’acteurs. Il en ressort que la période contemporaine revêt de nouvelles caractéristiques spatiales et sociales en mer comme la transformation des rapports de pouvoir et de domination, la privatisation d’espaces jusqu’alors communs, la territorialisation croissante ou encore la mise en œuvre de démarches participatives qualifiées de post-politiques. Résolument ancrée dans le champ de la géographie humaine et de l’aménagement, cette recherche emprunte aussi à d’autres disciplines comme l’histoire, la sociologie, le droit et les sciences politiques.