Cultes et sanctuaires du centre et de l'ouest de la Gaule Lyonnaise : des antécédents gaulois à la fin des dieux (lle siècle avant notre ère - Ve siècle de notre ère)
Auteur / Autrice : | Stanislas Bossard |
Direction : | Martial Monteil |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et civilisation : histoire et archéologie des mondes anciens et médiévaux, de l'art |
Date : | Soutenance le 26/11/2021 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche(s) en Archéologie, Archéosciences, Histoire (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : William Van Andringa |
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Van Haeperen, Réjane Roure, Ton Derks | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Nouvel, Sandrine Agusta-Boularot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse de doctorat en archéologie est consacrée à l’étude du paysage religieux d’une vingtaine de cités antiques, localisées entre la Loire et la Seine et rattachées à la province romaine de la Gaule Lyonnaise. Tandis que les documents épigraphiques et iconographiques faisant référence aux divinités honorées, aux prêtres et aux actes cultuels y sont globalement peu nombreux, l’examen d’un corpus de deux cent quatre-vingt-un sanctuaires avérés ou hypothétiques est riche en enseignements au sujet de l’organisation et de l’évolution des systèmes religieux antiques. La prise en compte d’une large échelle et la mise en série des données offrent l’opportunité de dégager des points communs ou, encore, de mettre en évidence des spécificités propres à certaines cités. La réflexion est articulée en trois temps : une première partie présente les cadres historique et géographique de l’étude, ainsi que les témoins matériels utiles à la restitution des cultes. L’analyse des données archéologiques relatives aux sanctuaires, examinés du point de vue de leur architecture et de leur organisation spatiale, de leurs mobiliers et de leur environnement, intervient dans un deuxième temps. Enfin, la troisième partie retrace l’évolution du paysage religieux des cités de la fin de l’âge du Fer à l’Antiquité tardive, en tenant compte des lieux de culte publics et privés