La formation professionnelle initiale peut-elle s'émanciper de la forme scolaire ?
Auteur / Autrice : | Pauline David |
Direction : | Christophe Michaut, Yves Dutercq |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 26/11/2021 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Éducation (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Lantheaume |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Yves Bernard, Vincent Troger, Christian Imdorf, Hélène Buisson-Fenet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Lantheaume, Aziz Jellab |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La formation professionnelle initiale se définit par une diversité de modèles de formation. Si la majorité du public s’oriente vers la voie scolaire via le lycée professionnel, témoignant de la logique académique qui organise la formation professionnelle, d’autres voies de formation coexistent dont l’apprentissage et celui des écoles de production qui réintroduit la question de la formation en conditions réelles de production. Le concept de « forme scolaire » permet d’aborder le processus de scolarisation de la formation professionnelle qui accueille en CAP une majorité de jeunes en difficulté avec le monde scolaire. Nous mobilisons également la sociologie des conventions pour analyser comment ces tensions traversent différents modèles de formation (le lycée professionnel, le centre de formation d’apprentis et l’école de production) à travers trois formations (usinage, cuisine, paysage).L’approche monographique, combinant entretiens sociologiques et observations de séances, permet d’approcher les configurations spécifiques qui organisent l’action des formateurs mais également le vécu des jeunes. Si les logiques institutionnelles imposent la convention académique de par la préparation d’un diplôme commun, les logiques des formateurs tendent à compenser les aspects délétères de la forme scolaire sur leur public en les revalorisant à l’aune des registres concurrents.