Auteur / Autrice : | Benoît Bodic |
Direction : | Jérôme Guicheux, Farida Djouad, Claire Vinatier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie, médecine et santé |
Date : | Soutenance le 24/03/2021 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Regenerative Medicine and skeleton Research (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Patricia Albanese |
Examinateurs / Examinatrices : David Moulin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patricia Albanese, Jérémie Sellam |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’arthrose est la maladie articulaire dégénérative et inflammatoire la plus répandue des pays développés, malgré cela aucun traitement anti-arthrose efficace n’existe à l’heure actuelle. Le développement de thérapies à base de cellules souches mésenchymateuses (MSC) semblent prometteur, notamment en raison de propriétés pro-régénératives et immunomodulatrices de ces cellules. Toutefois, malgré des résultats encourageants dans les modèles précliniques d’arthrose, la translation à la clinique peine à convaincre en raison de grandes variabilités dans les efficacités de réponse de ces traitements. Parmi les limites identifiées, les différences physiologiques de fonctionnement du système immunitaire entre les modèles animaux et l’homme sont pointées du doigt. La génération de souris immunodéficientes Il2rg-/- a permis le développement de souris humanisées possédant un système immunitaire humain, qui pourraient améliorer cette translation. Récemment, il a aussi été démontré que le niveau d'expression du facteur de transcription PPARβ/δ était inversement corrélé avec le potentiel immunomodulateur des MSC chez la souris. L’inhibition de PPARβ/δ a permis de stimuler l’efficacité thérapeutique des MSC dans un modèle murin d'arthrite. Considérant l'importance de l’inflammation dans la physiopathologie arthrosique et le potentiel immunomodulateur des MSC, les objectifs de ce projet de thèse ont été, dans un premier temps, de développer un modèle préclinique d’arthrose chez la souris humanisée, permettant une meilleure translation des résultats préclinique vers la clinique humaine. Puis nous avons tenté de déchiffrer le rôle de PPARβ/δ dans l’efficacité thérapeutiques anti-arthrosique de MSC humaines, via la modulation de l’activité et de l’expression de PPARβ/δ.