Thèse soutenue

Étude des effets non-antibiotiques de l'azithromycine dans les pneumopathies aiguës à Pseudomonas aeruginosa

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Auteur / Autrice : Anne-Gaëlle Leroy
Direction : Antoine RoquillyLise Cremet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Microbiologie
Date : Soutenance le 07/12/2021
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Thérapeutiques Cliniques et Expérimentales des Infections (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Thomas Guillard
Examinateurs / Examinatrices : Cédric Bretonnière
Rapporteurs / Rapporteuses : Thomas Guillard, Katy Jeannot

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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Pseudomonas aeruginosa (PA) est une des premières causes de pneumopathies nosocomiales, infections grevées d'une morbimortalité importante et dont le pronostic est significativement impacté par la résistance de PA aux antibiotiques. Dans ce contexte, la recherche de molécules adjuvantes visant à réduire la sévérité de ces infections est un enjeu majeur. Parmi ces alternatives, l'azithromycine (AZM) a démontré des effets bénéfiques dans la prise en charge des infections chroniques à PA et mérite d'être évaluée dans les infections aiguës. A l'aide d'un modèle murin, de modèles cellulaires et d'une approche moléculaire, ces travaux ont permis de progresser dans la compréhension des effets de l'AZM. Ils ont confirmé l'existence d'effets directs sur la virulence de PA, notamment par une modulation de l'expression d'effecteurs du quorum sensing, et ont mis en évidence un impact sur la tolérance· à l'infection et la réponse immunitaire des animaux lorsque la molécule était associée à la ceftazidime. Les effets immunitaires étaient principalement objectivés par une réduction de l'afflux de neutrophiles dans les poumons, sans que cette étude ne permette d'en identifier le mécanisme précis. Enfin, ces travaux ont souligné la complexité de la régulation de la virulence chez PA et l'importante variabilité de comportement des souches exposées à l'AZM. L'utilisation de cette molécule en thérapeutique adjuvante chez l'Homme reste donc sous-tendue à une compréhension plus fine des mécanismes d'action et à l'identification de marqueur(s) permettant de prédire le comportement des souches.