Effets de la restriction alimentaire temporelle et implication de l’enzyme DHODH lors de la perte des rythmes diurnes mitochondriaux sous l’effet de la suralimentation
Auteur / Autrice : | Manon Durand |
Direction : | David Jacobi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance le 22/10/2021 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : L'Institut du Thorax (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Ganna Panasyuk |
Rapporteur / Rapporteuse : Franck Delaunay, Béatrice Morio |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les rythmes métaboliques quotidiens sont nécessaires à la bonne santé métabolique des mammifères. La perte de l'horloge circadienne hépatique sensibilise les souris aux effets métaboliques délétères d'un régime gras par un mécanisme qui pourrait impliquer la perte des rythmes diurnes mitochondriaux. Nous avons fait l'hypothèse que les effets délétères du régimes gras passent par la perte des rythmes diurnes mitochondriaux et qu'un tel mécanisme pourrait fournir des cibles thérapeutiques. Des souris C57BL6/J ont été nourries par régime riche en graisses (HF), ad libitum (AL) ou avec restriction alimentaire temporelle (TRF) pendant 3 jours ou 12 semaines. Par des approches de métabolomiques, de transcriptomique, de mesures d’activité et état redox des complexes respiratoires, nous avons montré que les rythmes quotidiens mitochondriaux étaient perturbés par la surnutrition. Nous avons démontré que le métabolome hépatique altéré par le HF en seulement 3 jours, était associé à une perte de rythmicité du métabolome mitochondrial, accentuée au bout de 12 semaines de régime. Le TRF a été capable de prévenir ou rétablir les rythmes quotidiens du métabolome mitochondrial et des transcrits hépatiques dont les gènes associés à la mitochondrie étaient la classe la plus atteinte par la perte d'expression rythmique.