Thèse soutenue

Etudier le rôle de CLEC-1 un nouveau récepteur inhibiteur des cellules myéloïdes et son application thérapeutique en cancérologie

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Auteur / Autrice : Marion Drouin
Direction : Elise ChiffoleauBernard Vanhove
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance le 24/11/2021
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Center for Research in Transplantation and Translational Immunology
Jury : Président / Présidente : Anne Hosmalin
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Caux

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les tumeurs utilisent de nombreux mécanismes pour échapper au système immunitaire et notamment les processus physiologiques des CLR, pour supprimer l'activation des cellules myéloïdes. Ainsi, nous nous sommes intéressés au récepteur CLEC-1 au niveau des cellules myéloïdes. Précédemment, notre équipe avait démontré que son expression est diminuée par des stimuli pro-inflammatoires et augmentée par la cytokine TGF-β. De plus, CLEC-1 tempère les réponses Th1 et Th17 suite à une inflammation stérile. Mon projet de thèse s’est donc porté sur l’étude de CLEC-1 dans la réponse immune antitumorale. Cette thèse a été réalisée avec la société OSE Immunotherapeutics. Nous devions définir précisément les mécanismes de CLEC-1 au sein des cellules myéloïdes et dans l’immunité antitumorale, et évaluer l’efficacité d’antagonistes de CLEC-1. Ainsi, nous avons observé que CLEC-1 se lie à des cellules en nécrose secondaire et agit comme un point de contrôle immunitaire lors d’une lésion tissulaire. De plus, nous avons observé que l'absence de CLEC-1 dans les cDC1 augmente la cross-présentation d’antigènes associés aux cellules mortes aux lymphocytes T CD8+. Dans plusieurs modèles tumoraux nous avons montré que l’absence de CLEC-1 augmente les réponses antitumorales et inhibe la croissance de la tumeur. En effet, par cytométrie en flux et scRNA-seq, nous avons montré que l’absence de CLEC-1 diminue l’infiltration et le profil immature de cellules myéloïdes infiltrants la tumeur et induit de puissantes réponses T. Enfin, nous avons développé des antagonistes de CLEC-1 afin de les tester dans des modèles tumoraux chez des souris KI exprimant le CLEC-1 humain. En résumé, CLEC-1 pourrait donc devenir une nouvelle cible pour l’immunothérapie anticancéreuse