Synthèse de catalyseurs au palladium biosourcés et/ou magnétiques et leur utilisation en chimie fine
Auteur / Autrice : | Mohamed Enneiymy |
Direction : | Claude Le Drian, Jean-Michel Becht |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie organique |
Date : | Soutenance le 13/04/2021 |
Etablissement(s) : | Mulhouse |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie-physique (Strasbourg ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Science des Matériaux de Mulhouse - Institut de Science des Matériaux de Mulhouse / IS2M |
Mots clés
Résumé
La chimie du palladium est une chimie intéressante, très utilisée dans les domaines de la pharmacie ou de l’agrochimie, importants sur le plan industriel qui requièrent la création de nouvelles liaisons carbone-carbone. Les couplages pallado-catalysés font à ce jour partie des outils les plus performants pour créer ces liaisons. Les catalyseurs homogènes (solubles) au palladium habituellement utilisés présentent néanmoins plusieurs inconvénients majeurs : d’une part, ils sont très onéreux et ne peuvent pas être réutilisés (le prix du palladium est actuellement supérieur à 62 k€/kg et les ressources économiquement exploitables au niveau mondial risquent d’être épuisées dans quelques années.), d’autre part, quand bien même le métal noble peut être partiellement récupéré en fin de réaction, il subsiste des traces de palladium dans les rejets et surtout dans les produits, ce qui nécessite des étapes de purification souvent fastidieuses et coûteuses. Par ailleurs, ces catalyseurs comportent des ligands non-récupérables dont les synthèses sont complexes, onéreuses et ont un impact environnemental. Considérations économiques et développement durable incitent donc fortement à remplacer le catalyseur soluble au palladium par un catalyseur hétérogène récupérable facilement et quasi-quantitativement en fin de réaction, et surtout réutilisable à de multiples reprises sans baisse notable d’efficacité. [...]