Analyse fonctionnelle de la dynamique de l’hétérochromatine à la sortie de la phase stationnaire dans la levure bourgeonnante
Auteur / Autrice : | Ana Hrgovcic |
Direction : | Marta Radman-Livaja |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Santé |
Date : | Soutenance le 23/04/2021 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier |
Jury : | Président / Présidente : Armelle Lengronne |
Examinateurs / Examinatrices : Marta Radman-Livaja, Armelle Lengronne, Sigurd Braun, Fabrice Caudron, Fred van Leeuwen, Isabelle Sagot, Ann Ehrenhofer-Murray, Jean-Christophe Andrau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sigurd Braun, Fabrice Caudron |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le complexe SIR (Silent Information Regulateur) est l’acteur principal de la formation de l’hétérochromatine dans la levure bourgeonnante. L’hétérochromatine est responsable pour la répression épigénétique des gènes sous-jacents. L’héritage épigénétique des gènes réprimés d’une génération cellulaire à la suivante requiert que le complexe SIR soit reconstitué correctement sur les deux copies de l’ADN nouvellement répliqué, après avoir été démonté par le passage de la fourche de réplication. Cependant, la dynamique d’échange des sous-unités du complexe SIR pendant le cycle cellulaire et les mécanismes de son héritage ne sont pas encore très bien compris. Nous avons utilisé la méthode RITE (Recombination-Induced Tag Exchange) et le ChIP-seq pour mesurer la vitesse d’échange des sous-unités Sir3 dans le complexe SIR pendant et après la sortie de la phase stationnaire générée par la carence de nutriments. Nos résultats indiquent que les protéine Sir3 maternelles sont complètement remplacées par des protéines nouvellement synthétisées à la fin du premier cycle cellulaire après la sortie de la phase stationnaire. L’augmentation soudaine de la vitesse d’échange de Sir3 en conjonction avec la déplétion partielle de la protéine qui s’est produite pendant la phase stationnaire est à l’origine de la déstabilisation transitoire du complexe SIR et la dé-répression temporaire des gènes hétérochromatiniens dans un nombre de cellules qui quoique petit est pour le moins significatif. Enfin, notre analyse de la dynamique de l’expression génique des souches qui contiennent différentes quantités du complexe SIR lié à l’hétérochromatine suggère que la déstabilisation du complexe SIR dans des conditions où la quantité de Sir3 n’est pas optimale a des répercussions globales qui provoquent une réactivation plus rapide de la transcription sur des centaines de gènes.