Thèse soutenue

Identification d’anticorps par phage display pour des applications immunohistochimiques

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Auteur / Autrice : Célestine Mairaville
Direction : Pierre Martineau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 18/01/2021
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche en Cancérologie (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Marie-Alix Poul
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Martineau, Marie-Alix Poul, Gisèle Clofent-Sanchez, Peter Kristensen, Nelly Pirot, Renaud Burrer
Rapporteurs / Rapporteuses : Gisèle Clofent-Sanchez, Peter Kristensen

Mots clés

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Résumé

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L’immunohistochimie (IHC) est une méthode utilisée en routine en recherche, mais aussi en clinique, où elle permet d’établir des diagnostics et de rechercher des marqueurs pronostics ou prédictifs de la réponse à un traitement. On parle dans ce dernier cas de tests diagnostiques compagnons, des tests cruciaux depuis l’essor des thérapies ciblées car ils améliorent le taux de réponse des patients, la sécurité et le bénéfice-risque associés au traitement. Les tissus fixés au formaldéhyde et inclus en paraffine (FFPE) sont les plus courants en IHC. Pourtant, ce type de fixation génère des ponts méthylène qui modifient chimiquement (« masquent ») les épitopes. Ceux-ci ne sont alors plus reconnus par la grande majorité des anticorps dirigés contre la forme native de la protéine, ce qui complique l’identification d’anticorps efficaces en IHC. L’objectif de ce projet était de développer une méthode innovante de sélection d’anticorps sur tissu FFPE à l’aide du phage display. Nous avons effectué des sélections sur tissus avec ou sans présélection sur protéine ou peptides, puis nous avons eu recours au séquençage nouvelle génération (NGS) pour cribler des milliers de clones. Les quelques clones retenus ont été testés directement en IHC, dans le format final (IgG de lapin). La plupart d’entre eux sont réactifs en IHC dans les conditions utilisées pour leur sélection et certains sont spécifiques du tissu positif contre lequel ils ont été sélectionnés. Ce travail ouvre de nouvelles perspectives pour l’identification totalement in vitro d’anticorps pour l’IHC.