Thèse soutenue

Vers l'utilisation d'électrodes négatives métalliques protégées pour batteries alcalin-métal : Électrolytes concentrés et couches protectrices

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Auteur / Autrice : Justine Touja
Direction : Laure MonconduitLorenzo Stievano
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie et Physico-Chimie des Matériaux
Date : Soutenance le 09/11/2021
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Chimiques (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Charles Gerhardt (Montpellier ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Fannie Alloin
Examinateurs / Examinatrices : Laure Monconduit, Lorenzo Stievano, Fannie Alloin, Rosa Palacín, Mathieu Morcrette, Hervé Martinez
Rapporteurs / Rapporteuses : Rosa Palacín, Mathieu Morcrette

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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En 2021, la batterie Li-ion domine largement le marché mondial des batteries mais atteint ses limites en termes de densités d’énergie. L’augmentation incessante de la demande de systèmes toujours plus performants pour le stockage d’énergie entraîne la communauté scientifique vers de nouvelles technologies. Le lithium métal, avec une capacité spécifique théorique dix fois supérieure à celle du graphite actuellement utilisé comme matériau d’électrode négative dans les batteries Li-ion, est le candidat idéal pour le développement de batteries à haute densité d’énergie. Il possède cependant l’inconvénient majeur de former des dendrites lors de la charge pouvant mener à des courts-circuits et l’inflammation de la batterie.Ces travaux de recherche ont été consacrés à l’étude de deux stratégies visant à modifier le milieu électrolytique et/ou la surface de l’électrode dans l’objectif de limiter la croissance de dendrites. Ces deux approches ont aussi une forte influence sur la couche de passivation, dite Solid Electrolyte Interphase (SEI) à l’interface électrode/électrolyte, qui a été également étudiée. Ces stratégies ont été également étendues au sodium et au potassium métal, à la base de système alternatif au lithium actuellement sous étude pour des applications de stockage à grande échelle.Pour les deux stratégies proposées, c’est à dire l’utilisation d’électrolytes concentrés et la formation d’une couche protectrice à la surface de l’électrode métallique, les mesures galvanostatiques ont révélé des améliorations en termes de dépôt électrochimique des différents métaux alcalins. L’analyse des électrolytes et électrodes par des techniques de caractérisation ex situ, in situ ou operando a permis de mettre en évidence des différences dans la nature des SEI formées au cours des cycles de charge/décharge pouvant être à l’origine de ces améliorations.Mots clés : Batteries Li-métal, électrode négative métallique, dendrites, électrolyte concentré, couche protectrice