Identification d’endophytes bactériens d’intérêt pour la caféiculture au Vietnam
Auteur / Autrice : | Benoît Duong |
Direction : | Michel Lebrun, Robin Duponnois |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanismes des interactions parasitaires pathogènes et symbiotiques |
Date : | Soutenance le 17/06/2021 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale GAIA Biodiversité, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau (Montpellier ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Symbioses Tropicales et Méditerranéennes (Montpellier) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Michel Lebrun, Robin Duponnois, Claire Prigent-Combaret, Marc Bardin, Pascal Gantet, Etienne Saur |
Rapporteur / Rapporteuse : Claire Prigent-Combaret, Marc Bardin |
Mots clés
Résumé
Le Vietnam est le second producteur mondial de café. Il est également, le premier producteur et exportateur de café Robusta (Coffea canephora). Au cours des dernières décennies, la caféiculture Vietnamienne s’est largement intensifiée au détriment de l’environnement. En plus de la déforestation, de la dégradation des terres et de l’épuisement des ressources en eau, la caféiculture est à l’origine de pollutions environnementales générées par l’utilisation excessive d’intrants agrochimiques. Par ailleurs, les nématodes en association avec des pathogènes fongiques sont reconnus comme hautement dommageables pour la caféiculture Vietnamienne. Lors du remplacement des caféiers vieillissants moins productifs, ils sont responsables d’un taux de mortalité pouvant atteindre 70 %. Par conséquent, cette thèse a eu pour objectif d’étudier le microbiote bactérien endophyte cultivable associé naturellement aux caféiers afin de mettre en évidence son potentiel d’utilisation dans le cadre d’une caféiculture Vietnamienne plus durable. Au cours de ce travail, quatre-vingt souches de bactéries endophytes de racines et de grains de caféiers ont été isolées, identifiées et caractérisées. Il a été mis en évidence que certaines souches sont capables (i) d’exprimer in vitro de nombreuses capacités potentielles de promotion de la croissance des plantes et d’antagonismes vis-à-vis des pestes et pathogènes, (ii) de présenter des effets antifongiques et nématicides lors de confrontations directes avec le champignon phytopathogène Fusarium oxysporum, ainsi que les nématodes phytoparasites Pratylenchus coffeae et Radopholus duriophilus, et (iii) de réduire l’impact néfaste des nématodes sur de jeunes caféiers cultivés dans les conditions de pépinière en diminuant de façon significative le nombre de nématodes dans les racines.