Performance des mesures de risque de marché : cas du marché boursier marocain
Auteur / Autrice : | Aicha Mansouri |
Direction : | Françoise Seyte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 20/07/2021 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Economie Gestion de Montpellier (2015-.... ; Montpellier) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Montpellier Recherche en Économie - Montpellier Recherche en Économie |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Mussard |
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Seyte, Stéphane Mussard, Amina Haoudi, Walter Briec | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Amina Haoudi, Walter Briec |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Aujourd’hui, la bourse de Casablanca joue pleinement son rôle pour pouvoir suivre le développement que connait le Maroc. D’ailleurs avec l’instauration de nouvelles réformes, la situation macroéconomique du Maroc comme un pays émergent a visiblement progressé, en vue de rendre son système financier efficient. Néanmoins, malgré tous les efforts de libéralisation déployés par le Maroc, qui visent à instaurer un régime d’économie de marché, le recours au marché boursier reste encore limité. La bourse de Casablanca a du mal à figurer parmi les grandes places boursières mondiales. L'économie marocaine a toujours été considérée comme la plus libérale et la plus ouverte de tous les pays du Maghreb, car ses structures financières sont les plus dirigées par l'initiative privée et les plus exposées aux marchés étrangers. Cette double vocation, libérale et mondiale, est le résultat de la place dominante occupée par le Maroc dans l’Afrique. C'est aussi le résultat du choix politique fondamental du Maroc d'entretenir des relations étroites avec le reste du monde et particulièrement avec la France et les USA. Néanmoins, cette ouverture sur les marchés étrangers confronte le Maroc à des chocs extérieurs. Dans ce contexte, la banque centrale marocaine « Bank Al-Maghreb » a contribué intensivement à la modernisation de la sphère financière et à renouveler ses instruments d’intervention en matière de surveillance de l’activité des établissements de crédit et de gestion de risque de marché. En effet, l’adoption des modèles internes de mesure du risque de marché a été une étape majeure dans la régulation financière marocaine, la diversité des méthodes de gestion de risque qui existent et la spécificité de chacune d’entre elles impliquent une vigilance particulière dans son application en fonction de la nature du marché boursier concerné. De ce fait, l’objet de cette thèse est d’identifier la méthode de gestion de risque la plus adaptée au marché boursier marocain et étudier les relations de causalité pouvant exister entre le MASI, le CAC40 et le S&P500 par application du test de causalité au sens de Granger et au sens de VAR-Gini. En conclusion, les résultats obtenus ont montré que la Median Shortfall (MS) est plus adaptée que l’Expected Shortfall (ES) pour les prévisions du MASI, et au regard des relations que le Maroc entretient avec ses deux principaux partenaires commerciaux français et américain, l’étude de la causalité a prouvé que l’évolution de l’indice boursier MASI dépend étroitement des indices boursiers S&P 500 et CAC40.